Une demande de libération est faite par ses avocats et sera examinée le 2 mars prochain par le tribunal spécial de l’Agence nationale d’enquête.
Accusé de sédition au détriment de l’État et arrêté le 8 octobre dernier, Stan Swamy, prêtre octogénaire est toujours incarcéré. Souffrant de la maladie de Parkinson, il avait fait une demande de libération pour raisons de santé, mais celle-ci avait été rejetée.
Un espoir semble poindre cependant pour le prêtre indien. Le 22 février, la Haute Cour de Mumbai a libéré sous caution le poète et activiste Varavara Rao, pour raison de santé, l’homme étant positif au coronavirus. Celui-ci se trouve dans la même prison que le père Swamy et avait également été accusé d’être à l’origine de violences.
Les avocats de Stan Swamy ont déposé une nouvelle demande de libération sous caution. Leur défense s’appuie sur le fait que la participation du prêtre a des activités illégales n’a pas été prouvée.
Selon le jésuite et sociologue Frazer Mascarenhas, la loi sur la prévention des activités illégales est utilisée “de manière très libérale contre des militants des droits de l’homme, des journalistes, des avocats, des écrivains, des poètes et même des étudiants”. Cette loi expliquerait peut-être le maintien de Stan Swamy en détention.
Le tribunal spécial de l’Agence nationale d’enquête examinera le 2 mars ce nouvel appel en faveur du prêtre.
M.C.
Source : Asia News
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